SALON DU 2 ROUES A LYON
Conférence de Presse
Environnemental
À propos de notre engagement environnemental ?
Réinventons les modes de communication à travers un véritable engagement environnemental.
Ayrine creative concept office soutient depuis sa création en 2006 des initiatives d’intérêt général, sans but lucratif, qui œuvrent en faveur du développement environnemental en France et à l’International. Nous souhaitons pouvoir nous impliquer dans la réalisation de projets ayant une forte dimension humaine, sociale et environnementale. Le monde change et ses intérêts aussi, Ayrine se veut un des acteurs incontournables pour accompagner les mutations riches de sens.
23h00 : je prends mon quart de surveillance avec Jean, le second sur le navire. Richard et Jérome nous relayeront dans quelques heures. Ils s’enfoncent dans leur barquette pour une fois immobile. La nuit n’est pas là, le jour est en demi teinte chromique. Un jour en pénombre qui accompagnera notre nuit de surveillance. Nous sommes responsables de la sécurité sur le navire. Je suis heureux de partager ce quart avec Jean. Il est toujours de bonne humeur. Nous sommes samedi soir et les jeunes féringiens sortent dans les bars, sans doute la sortie culturelle de la semaine, ici comme ailleurs ! Notre surveillance commence, il fait froid malgré les couches de vêtements et les sweats Sea Shepherd. Nos pas résonnent sur le pont comme pour répondre aux bruits de la capitale viking qui s’éveille. La bière fait sans doute déjà chavirer quelques esprits dans les bars.23h10 : Rapidement nous faisons face à des jets d’œufs, de pierres, de boulons de tous les calibres. Les projectiles claquent sur le navire. On dirait des tirs d’armes automatiques. On nous mitraille depuis les maisons d’en face. Positionnés dans la timonerie (couverte ! oh la bonne idée qu’il a eu Jean Yves de la couvrir ! Souvenez vous le Columbus est un IMOCA qui a fait le Vendée Globe en 1989, il a été réaménagé depuis) et bien aidés par nos appareils photos, nous essayons de repérer les tireurs embusqués. Nous envoyons des salves de flash en direction de nos assaillants. Les caillasses s’arrêtent, pris sur le vif. Un calme froid et précaire transperce l’atmosphère, annonçant sans doute des heures plus mouvementées. Nous faisons rapidement un tour du navire pour constater les dégats et prendre des photos. Rien de bien grave. Il faudra simplement nettoyer et penser à remercier nos agresseurs pour les dons reçus.

06h15 : je finis mon quart d’heures agitées ! Je m’éffondre dans ma barquette avec les images de cette nuit hors norme sur les îles Féroé. Les équipes Sea Shepherd ont tenu. Pour les océans et c’est bien là le principal. Demain est un autre jour. Force, courage, détermination. Le baptème du feu était à la hauteur de nos espérances ce soir. Il n’est pas toujours aisé d’engager une communication avec ses adversaires. Et pourtant, cette dernière est essentielle pour qu’un jour les choses changent. Je vote évidemment pour une communication apaisée où les parties prenantes se respectent. Cependant, si la communication est plus rude, je serai quand même là… Mon cerveau s’emballe sur ce mot communication. Communication. Parfois rude. Communication. Pas facile quand l’autre ne veut pas. Communication. Toujours être non violent. Communication. Tu ne suffis pas. Et bientôt, un autre mot te remplace en te poussant du coude : action, action, action, aaaaction. Nous y sommes. Assurément. Je m’endors avec une musique en tête viagra du maroc.
Les propos sur ce billet n’engagent que le vomitérien que je suis, et le bénévole que j’ai été sur cette mission sur les îles Féroé. Je ne suis qu’un témoin. Je n’engage que ma responsabilité et aucunement celle de Sea Shepherd.
Retrouvez les détails de cette aventure, façon journal de bord, dans les prochains articles du blog et sur notre page Facebook.Vous avez aimé : Communication difficile avec certains féringiens sanguinaires. Jour 10 à Torshavn. Alors abonnez vous au blog de Ayrine pour découvrir les prochains articles. Ayrine est une agence de communication globale basée à Paris & Nantes. Et si la communication c’était aussi partager ….?

Journal de bord – Jour 5 à 9 – du 09 au 13 juin 2014 – Objectif Torshavn – (62°01’N / 6°46’W)
La capitale de l’île de Man, Douglas, se lève sous une pluie anglaise bien reconnaissable. Le port est assommé par les rafales battantes, empêchant n’importe quel intrépide de rentrer chez lui au sec. L’île de Man semble engourdie, endormie, ensevelie sous la pluie alors que quelques heures auparavant des milliers de motards moulés de cuir faisaient sursauter et pétarader ce petit rocher perdu entre la Grande Bretagne et l’Irlande. Les nuages finissent dans un ballet flottant par rejoindre la mer. Le ciel n’est plus. Mornes plaines sur la capitale Douglas et le navire chasseur de pirates. L’heure est cependant au départ sur le Columbus. Les membres d’équipage tel des abeilles butineuses sortant sur le tremplin du départ, se remettent en marche et ne ménagent pas leur engagement. Jérôme astique et dorlote le navire, le capitaine Richard et Jean Yves consultent les dernières cartes météos, le second Jean s’affaire à d’ultimes réglages et réparations diverses. Le Colombus est prêt à reprendre la mer pour rejoindre l’objectif de son voyage : les îles Féroé, archipel viking où se déroule chaque année le pus important massacre de mammifères marins en Europe. Les amarres sont larguées, le brouillard soudainement envolé, les moteurs à leur tour allumés. Lentement, nous quittons le port l’Ile de Man, laissant la place à un super tanker. Je vous jure qu’ un éléphant peut se garer dans une piscine en étant gracieux comme un canard !
Depuis ce matin, l’AIS, système de reconnaissance des navires en mer, est en panne. Richard et Jean s’échinent à trouver la panne pendant que je m’essaye à la cuisine. Olé. Opération « Sea bread ». Ma première fois en mer. Mon premier pain de la campagne ! Le résultat fût très honorable selon l’équipage (ils sont polis ahana). Tout est bon quand on a faim. Enhardis par ce succès nautique, nous improvisons un moelleux au chocolat vegan de fortune pour l’anniversaire de Jérôme (40 ans, le monsieur, et à bord du Columbus en plus !, ça montre la motivation quand meme ! Chapeau bas). Résulat plus qu’honorable mais iconoclaste ! Tel Han Solo pris sur le vif dans de la carbonite, le gâteau au chocolat, sorti du four, semble pétrifié par le roulis. Un bon gite de 25 degré !!! Nous apprenons un peu plus tard, qu’Antoine Riguidel et Florence Artaud vont venir sur les îles Féroé. Nous sommes dans la timonerie, avec les lueurs d’un jour qui ne veut pas mourir. Les vents poussent le navire à 7 noeuds. Soudain, surgis des abysses, des dauphins communs apparaissent et se jettent sur les vagues de la proue. Accompagnant le soleil dans ses dernières lueurs, ils scintillent entre ciel et mer. Ils calent leur vitesse sur celle du navire, comme pour nous accompagner en nageant à l’unisson. En transparence dans une eau devenue jade, le temps s’arrête et nous offre un spectacle majestueux. Et dire que chaque année des dizaines de milliers de dauphins (animaux qui réussissent le test du miroir), sont chassés et massacrés par d’infâmes crâpules nippones. Rien que d’y penser, j’ai envie de vomir (et ce n’est pas le mal de mer).
Mercredi 11 juin 2014 : Direction Stornoway (Nord Ecosse), ultime escale avant les îles Féroé
Encore un jour de navigation pour atteindre les îles Féroé. L’équipage astique le navire en prévision de son arrivée sur les terres barbares des grinds. Chacun repense à la mission de 2011, à la flotte Sea Shepherd de l’époque … Aujourd’hui, les choses sont différentes. Les navires et le matériel de l’hémisphère sud n’ont pu rejoindre la campagne. Il faudra faire avec les moyens du bord : le Columbus et les vedettes rapides fabriquées à Roscoff. Mais pour l’instant nous serons seuls. Peu importe. On y va. Action. Montrons aux féringiens que Sea Shepherd est dans la place.
La nuit, nous captons les émissions de radios féringiennes. Nous ne comprenons strictement rien, mais nous parvenons à déchiffrer malgré tout des mots familiers » PAUL WATSON », « SEA SHEPHERD » et quelques « FUCK ». Les esprits semblent s’embraser sur les ondes hertziennes. Serions nous attendus ?
Je m’allonge dans ma couchette en mode congelé. Engagement, engagement, engagement, engagement, engagement, engagement. Ces mots là raisonnent dans ma tête, tels les frappes d’un marteau piqueur. Avant qu’il ne soit trop tard.
Je m’endors avec une musique en tête … (cliquer pour écouter).
Les propos sur ce billet n’engagent que le vomitérien que je suis, et le bénévole que j’ai été sur cette mission sur les îles Féroé. Je ne suis qu’un témoin. Je n’engage que ma responsabilité et aucunement celle de Sea Shepherd.
Merci à Antoine Beyssens pour les photos du Columbus et son engagement renouvelé.
Retrouvez les détails de cette aventure, façon journal de bord, dans les prochains articles du blog et sur notre page Facebook.Vous avez aimé : Engagement pour les océans. Jour 5 à 9. Stop the grind . Alors abonnez vous au blog de Ayrine pour découvrir les prochains articles…
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Escale sur l’île de Man. A bord du bateau ambassadeur Sea Shepherd le Columbus, j’ai tenu un journal de bord pendant une partie de la campagne Sea Shepherd Stop the Grind (en juin 2014). A travers lui, j’espère vous faire découvrir l’engagement Sea Shepherd pour la sauvegarde des océans. Avec lui, je souhaite vous faire partager les instants uniques et flottants d’une aventure humaine des temps modernes; et enfin vous prouver par l’exemple que l’action, l’engagement de la société civile (par exemple l’engagement Sea Shepherd) permet de changer les choses. Voici donc la 4ème page de mon journal de bord sur le Columbus, celui d’un « vomitérien ». Action. Pour les océans. Et c’est bien là le principal !
09h30 : Le plan de route est confirmé par le capitaine : l’île de Man. Une escale bien méritée. Située à 80 kms des côtes anglaises, au large de Liverpool, cette île constitue une dépendance autonome du Royaune-Uni. Elle est verte et vallonnée, jalonnée de phares protecteurs et de villages rapprochés, comme blottis pour se protéger des rafales assassines. On dirait que tout est fait pour résister ici, avec le style british bien reconnaissable. Un petit déjeuner avalé et le drapeau français est hissé pour respecter les règles maritimes. L’équipage range ensuite le bateau afin qu’il puisse accueillir des visiteurs, curieux de voir débarquer un bateau pirate …
Le seul circuit pour les vrais héros dit-on ici. Imaginez : 60 kms de petites routes côtières, sinueuses, avec des traversées de villages, puis soudain par endroit, presque inespérées de très longues lignes droites entre mer, terre et ciel. Des pilotes qui décollent, des grands malades à la recherche d’ultimes espaces de liberté. Des moyennes de vitesse au tour pouvant atteindre 210km/h pour les plus téméraires. Le TT c’est quand même 200 morts depuis sa création il y a 103 ans !! Débutants s’abstenir … Si vous êtes tentés, pensez à appeler votre assureur avant le départ …
20h23 : Dans un élan de salubrité nationale, je décide de prendre une douche. Je m’engouffre à l’avant du Columbus, dans les toilettes. Un passage étroit permet d’atteindre la petite douche de fortune. Il fait frisquet, c’est glissant mais il y a de l’eau chaude grâce au moteur. C’est déjà ça. L’île de Man aura vu ma première douche du voyage !!A bord du Columbus, j’ai tenu un journal de bord pendant une partie de la campagne Sea Shepherd Stop the Grind (en juin 2014). A travers lui, j’espère vous faire découvrir l’engagement Sea Shepherd pour la sauvegarde des océans. Avec lui, je souhaite vous faire partager les instants uniques et flottants d’une aventure humaine des temps modernes; et enfin vous prouver par l’exemple que l’action, l’engagement de la société civile (par exemple l’engagement Sea Shepherd) permet de changer les choses. Voici donc la 3ème page de mon journal de bord sur le Columbus, celui d’un « vomitérien » accompagné ce jour par les dauphins prise viagra. Action. Pour les océans. Et c’est bien là le principal !
08h12 : Soudain, Richard descend dans la cabine inférieure et lance à l’équipage endormi : « des dauphins les gars, des dauphins ». J’ouvre les yeux et miracle, la nausée m’a quitté. Enfin, enfin libre ! Il faut dire que la mer est calme. La première fois depuis le début du voyage ! Je vais fêter ça avec les dauphins. Je m’équipe et j’arrive sur le pont. Je me glisse telle une gazelle qui ne serait plus bourrée, vers la proue du Columbus, et là, partout, je les aperçois. Voir des dauphins et mourir ! Merveilleuses créatures, intelligentes, profilées pour la course, furtives, magnifiques, gracieuses mais en danger bien sur. Partout dans le monde, les espèces de dauphins sont menacées par les activités humaines. Sea Shepherd essaye de briser le silence sur ces génocides en intervenant notamment chaque année à Taiji au Japon (voir aussi le film « The Cove » ). Chanceux de ne pas être tombés sur un bateau nippon, les dauphins s’entortillent autour du Columbus comme pour nous serrer près d’eux, un message de bienvenue.
15h32 : Un temps sublime apparait, ultime cadeau de nos compagnons de route les dauphins, comme pour nous encourager dans notre périple. Nous décidons de nous hisser sur le toit du Columbus. Jean pourra faire son quart de la haut. La vue est dégagée. Une après-midi passée sur le toit du bateau à regarder la mer et les macareux faire des rase-mottes avec une dextérité bouleversante.
21h25 : le soleil nous accompagne toujours mais décide de s’habiller en « Prada ». Nous nous perdons dans des couleurs magiques, presque imaginaires. Je reste sur le pont du Columbus à le voir partir doucement. A mon tour je m’éclipse et rejoins ma cabine multi barquette. Ça sent le gasoil là dedans, la clope du capitaine et bien sur le musc de gars pour qui la douche n’est qu’un lointain souvenir.Retrouvez les détails de cette aventure, façon journal de bord, dans les prochains articles du blog et sur notre page Facebook.
Vous avez aimé : Columbus – Journal de bord – Jour 3 – 07 juin 2014 – Stop the grind . Alors abonnez vous au blog de Ayrine pour découvrir les prochains articles…
Crédit photo: Antoine Beysens, pour Sea Shepherd
J’ai tenu un journal de bord pendant une partie de la campagne Sea Shepherd Stop the Grind (en juin 2014). A travers lui, j’espère vous faire découvrir l’engagement Sea Shepherd pour la sauvegarde des océans. Avec lui, je souhaite vous faire partager les instants uniques et flottants d’une aventure humaine des temps modernes; et enfin vous prouver par l’exemple que l’action, l’engagement de la société civile (par exemple l’engagement Sea Shepherd) permet de changer les choses. Voici donc la deuxième page de mon journal de bord, celui d’un « vomitérien ». Action. Pour les océans. Et c’est bien là le principal !
Engagement Sea Shepherd
Journal de bord – Jour 2 – 04 juin 2014 – Golfe de Gascogne – (46.571949, -2.098468)
08h15. J’émerge de ma barquette gasoilée (le Columbus, bateau ambassadeur de Sea Shepherd, est un voilier de 60 pieds qui a 2 moteurs à l’arrière. Les éfluves de gasoil envahissent souvent la câle) avec l’image flottante du port de La Rochelle, et une envie d’arriver vite sur place, pour empêcher les férigiens d’exécuter leur funeste tradition sanguinaire ( les grinds ). A demi courbé dans la câle, déjà balloté par une mer taquine, je m’habille rapidement (grosse erreur). Je m’accroche à l’échelle d’accès, m’y reprenant à plusieurs fois pour accéder au pont. J’ai l’impression d’être un pilier de bar qui tenterait en fin de soirée de monter à une échelle.



20h02. J’ouvre les yeux, réveillé par une envie pressante. Sur terre, surtout pour un homme, c’est assez facile. Mais sur un bateau, avec une mer qui se déchaine, la plus simple des actions peut vite devenir une mission, que dis je un calvaire ! Après avoir failli tombé a l’eau plus d’une fois et réalisé des figures urinaires dignes des plus grands acrobates, je rejoins ma cabane, et ferme les yeux. Aujourd’hui la mer m’a pris au dépourvu, et m’a fait vomir mon quatre heure. C’est aussi ça l’engagement Sea Shepherd, pousser ses limites au service des océans. Ca se mérite d’être un Sea Shepherd ! Une vieille chanson s’infiltre dans mes rêves ballotés …
Retrouvez les détails de cette aventure, façon journal de bord, dans les prochains articles du blog et sur notre page Facebook.
Vous avez aimé : Engagement Sea Shepherd Journal de bord – Jour 2 – 04 juin 2014 – Stop the grind . Alors abonnez vous au blog de Ayrine pour découvrir les prochains articles…
Créditt photo: Antoine Beysens, pour Sea Shepherd
J’ai tenu un journal de bord pendant une partie de la campagne Sea Shepherd Stop the Grind 2014 (juin 2014). A travers lui, j’espère pouvoir vous faire découvrir l’engagement des volontaires Sea Shepherd venus des 4 coins du monde pour la sauvegarde des baleines pilotes, les actions terrain réalisées, les succès accomplis, le point de vue des féringiens. Avec lui, je souhaite vous faire partager les instants uniques et flottants d’une aventure humaine des temps modernes; et enfin vous prouver par l’exemple que l’action permet de changer les choses. Voici donc la première page de mon journal de bord, celui d’un « vomitérien ». Action. Pour les océans. Et c’est bien là le principal !
Journal de bord – Jour 1 – 03 juin 2014 – La Rochelle – (46.167 46° 10’N | -1.167 1° 10’W)



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Je co-dirige Ayrine, agence de communication globale ( publicité, internet, évènementiel ) basée à Paris et à Nantes.
Chaque année, depuis 2006, dans le cadre d’ « Ayrine Responsible Concept » , nous intervenons en temps et / ou en compétences sur des projets qui nous semblent aller dans le bon sens, dans des actions responsables, des projets à forte dimension humaine, sociale et environnementale. En juin 2014, j’ai pu participer, en tant que bénévole, à une mission Sea Shepherd de protection des baleines pilotes, sur les Îles Féroé. J’ai souhaité à travers plusieurs articles de ce blog, vous faire partager cette fabuleuse aventure humaine au service des océans. Dans ce premier billet, je plante le décor en vous livrant ma vision de l’engagement en tant qu’individu mais aussi comme chef d’entreprise. Les articles suivants seront, quant à eux, construits comme un journal de bord.

« Je témoigne aujourd’hui pour montrer que c’est possible, que l’action responsable de chacun individu, si petite soit-elle, peut changer les choses, que finalement tout n’est qu’une question de bon sens et de volonté. »
Je suis aussi un entrepreneur qui ne veut plus du monde qu’on lui promet sans cesse depuis tant d’années. Je suis convaincu que nous ne pouvons plus nous en remettre uniquement aux leaders politiques pour oeuvrer pour le bien commun, et notamment résoudre les problèmes d’environnement. Je n’attends plus des politiques un meilleur avenir. Je n’espère plus que l’éthique et l’engagement viennent de nos dirigeants aveugles, corrompus, irresponsables, incapables, vendus à leurs comptes en Suisse. Ils n’ont rien fait depuis 40 ans, on ne va pas changer une équipe qui gagne (ou pas) ! Et si, finalement, à défaut de se ruer sur les antidépresseurs (la France, rapportée à sa population, est le plus gros consommateur d’anti-dépresseurs au monde !!), chaque acteur de la société civile (et notamment les entreprises) reprenait en main un destin trop longtemps confié à des incapables ?
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Je suis également un papa qui transmet des valeurs à ses enfants ou tout du moins qui essaye, un papa qui redoute l’heure où ces derniers, l’accuseront d’être un renégat pour leur avoir laissé une décharge nauséabonde sans vie et de n’avoir rien fait ou tenté pour changer la donne. Qui payera pour eux, qui les dédommagera de nos négligences mesquines (surtout) et apeurées, de notre absence de responsabilité, de notre manque de courage ?
Je suis vous, peut être, qui me lisez, qui souvent likez ou commentez sur les réseaux sociaux et qui rêvez parfois de laisser l’écran de côté pour faire des choses en vrai.
Je suis toi que la nausée assaille, chaque jour un peu plus, embarqué dans l’orchestre d’un Titanic qui joue encore, alors que le navire sombre …
Je suis aussi celui qui ne peut rester indifférent au spectacle schizophrénique du conflit qui nous oppose à notre propre milieu d’habitation et qui ne peut se résoudre à de telles affamations, au degré zéro de la conscience et de la raison. Pardonnez moi c’est mon éducation. On a voulu que je réfléchisse, que je fasse de brillantes études, … alors je réfléchis ou tout du moins j’essaye. Et à y regarder de très près et avec la plus grande objectivité possible, je constate que le bilan du capitalisme débridé est plus proche de la catastrophe que des félicitations du jury. Une mention spéciale pour ces ânes battants qui malgré ce constat, nous promettent encore un mur en pleine face. Souvent je me dis que des enfants feraient mieux… Mais, il y a toujours un mais, je suis avant tout et aussi, celui qui croit, qui marche contre le vent, qui résiste, qui espère, qui pense que l’action individuelle et l’engagement responsable sont les voies les plus naturelles et efficaces pour enfin construire un monde à notre image.
« L’action responsable porte en elle l’espoir d’une marche contre le vent, et devient une réponse pour enfin construire un monde à notre image. »
Alors, oui, aujourd’hui beaucoup de gens sont démoralisés, emportés par un modèle à bout de souffle qui refuse de se réinventer. Ils sont effrayés comme je le suis chaque jour, ils doutent de leur avenir et de celui de leurs enfants. Beaucoup sont alors tentés de se replier sur eux-mêmes et / ou de se résigner. Nous sommes légion à nous sentir impuissants.

Ce monde ne vous plait pas ? Alors devenez acteur de la pièce, b……l ! Construisons enfin un monde à notre image. Je crois donc et surtout à la force de chacun, à l’éducation, à la prise de conscience, à la mise en mouvement collective des actions individuelles responsables. L’effet démultiplicateur fera le reste grâce à la maîtrise des moyens de communication…
Les tsunamis ne sont en soit constitués que de quelques gouttes d’eau. Soyons ces millions de gouttes, mais avant tout cette première goutte, qui en fera venir une deuxième. L’heure est venue pour chacun de prendre conscience de notre responsabilité envers le sort de la planète tant au niveau individuel qu’au sein des entreprises. Nous avons le devoir d’y préserver la vie et par chance nous en avons le pouvoir. Nous n’avons pas besoin d’une révolution mais d’une évolution de nos opinions sur nous mêmes. Nous pourrons ainsi faire évoluer un capitalisme vers une forme plus compatible avec la (sa) survie.
Nous tous, habitants de la terre, devons oeuvrer dans ce sens pour plus de sens. Construisons. Chaque individu, chaque entreprise, chacun à son niveau, même à son petit, peut et doit faire sa part (la fameuse métaphore du colibri chère à Pierre Rabhi). La force capable de mettre en mouvement les gouvernements, les états, les instances se cache dans la société civile, dans chacun de nous, dans chaque élan de responsabilité individuelle vers le bon sens collectif, dans toutes les petites actions responsables répétées. La force démultipliée des petits David de la production et de la consommation face à un Goliath qui nous mène au désastre, mais qui est balaise, je l’avoue ! La force d’un colibri, qui est en vie, qui essaye d’éteindre l’incendie, qui fait sa part, malgré l’ampleur du désastre. « Ridicule, inutile, » ricaneront les charognards et les couards, de peur de voir que la part peut jaillir, se propager, essaimer et ainsi se démultiplier de manière exponentielle. Et puis, c’est bien plus fun que d’attendre son cancer ? N’est ce pas là, une forme de panache à la française 🙂 ? Un pauvre coq, les pieds dans la merde, qui chante, qui hurle sur ceux qui restent couchés, pour qu’enfin ils se réveillent et se lèvent …
« Nous avons besoin de nouveaux idéaux, capables de nous sortir de l’ornière et de cette servitude qui n’est finalement que volontaire … »
Alors évidemment, personne ne peut embrasser l’immensité des problèmes qui rongent nos rapports à l’autre et à l’environnement mais … chacun peut apporter sa modeste part à la construction d’un ensemble gigantesque, d’un projet de société responsable, en choisissant par exemple le champ d’activité qui lui est le plus familier ou dans lequel ses compétences pourraient être utiles… L’action individuelle responsable, si petite soit-elle, porte en elle un espoir. L’important n’étant pas tant la ligne d’arrivée mais chaque mètre qui compose le chemin jusqu’à l’arrivée !
Convaincu que ce type d’action responsable, réalisé dans le cadre professionnel ou personnel, peut faire la différence, j’ai donc décidé et choisi de m’investir, de faire ma part, une petite part, pour l’association fondée par Paul Watson, Sea Shepherd et notamment pour la filiale Française.
A mes yeux, la préservation des écosystèmes marins, la sauvegarde de ces espaces et de ces habitants, constitue un défi majeur pour notre civilisation, un héritage que nous avons le devoir de préserver. Les lois internationales n’existent qu’au 20 heures de David Pujadas, sur le terrain, force est de constater que très peu de moyens sont engagés pour les faire respecter. Ainsi, chaque jour un peu plus, nos mers et nos océans sont marqués par le matraquage irraisonné des activités humaines. Des génocides perpétués en toute impunité, partout, dans une indifférence surprenante.
Je me suis donc investi, tout d’abord sur des problématiques de fundraising pour financer l’affrètement des navires, et puis dernièrement j’ai décidé d’aller sur le terrain en tant que bénévole sur une campagne d’envergure de protection des baleines pilotes dans les îles Féroé ( Mission Stop the Grind 2014 ).
Comme tout marin (que je ne suis pas), j’ai tenu un journal de bord (qui n’en est pas vraiment un). A travers lui, j’espère pouvoir vous montrer, vous faire découvrir l’engagement des volontaires Sea Shepherd venus des 4 coins du monde au service des océans, les actions terrain réalisées, les succès accomplis, le point de vue des féringiens, vous faire partager les instants uniques et flottants d’une aventure humaine des temps modernes; et enfin vous prouver que l’action responsable peut changer les choses. N’attendons plus, construisons des sociétés qui nous ressemblent. Action.
Retrouvez les détails de cette aventure, façon journal de bord, dans les prochains articles du blog et sur notre page Facebook.
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